Le concept de la Walk & Talk Therapy consiste à sortir la pratique thérapeutique du cadre traditionnel du cabinet pour l’amener en extérieur, en mouvement.
Le concept de la Walk & Talk Therapy consiste à sortir nt ainsi de combiner l’action physique avec l’exploration psychologique. Cette approche dynamique offre de nombreux bienfaits. Dans une société pressée et dématérialisée, cette méthode permet de ralentir, de se connecter au réel et de retrouver une forme de présence et d’écoute intérieure.
D’abord, le cadre naturel joue un rôle thérapeutique puissant en lui-même. Être dans la nature, respirer l’air frais, se laisser envahir par la lumière et contempler des paysages apaisants permet d’accéder plus facilement à notre sensibilité. L’environnement extérieur, avec ses éléments naturels, nous invite à ralentir, à observer et à être plus à l’écoute de nos pensées.
En engageant le corps, la marche active le processus mental. Le corps en mouvement favorise l’expression de pensées et d’émotions, facilitant ainsi un processus d’exploration thérapeutique plus naturel et ouvert. Enfin, marcher à deux, au rythme de l’autre, instaure une dynamique de partage et de connexion. Ce lien, renforcé par le mouvement, favorise l’harmonie entre le thérapeute et le client, créant un espace propice à l’écoute, à l’échange et à la transformation.
Paul Valéry (Cahiers, 1914-1945)
Les supports créatifs, tels que le dessin, la peinture ou le modelage, sont des outils particulièrement efficaces en thérapie pour les enfants et les adolescents. Ils offrent un espace d’expression non verbale qui permet aux jeunes d’exprimer des émotions parfois difficiles à verbaliser, comme la tristesse, la colère ou l’anxiété.
Selon Carl Rogers (1961), la créativité permet une exploration de soi qui aide à prendre conscience de ses émotions et à mieux les gérer. Ces activités renforcent également la confiance en soi, car elles offrent des résultats concrets, comme la création d’une œuvre, contribuant ainsi à l’estime personnelle.
D’un point de vue psychanalytique, Donald Winnicott (1971) parle de l’“espace transitionnel”, un espace symbolique où l’art permet à l’enfant de relier son monde intérieur à la réalité extérieure. À travers l’acte créatif, l’enfant peut exprimer et comprendre ses émotions, contribuant ainsi à son développement émotionnel et à la construction de son identité.
En outre, ces activités créatives favorisent une relation thérapeutique plus fluide. En orientant les échanges autour de l’art, le thérapeute crée un climat de confiance propice à une exploration plus profonde des sentiments du jeune.
Ainsi, loin de se limiter à une approche ludique, les supports créatifs constituent un moyen précieux pour les jeunes de comprendre, exprimer et gérer leurs émotions tout en renforçant leur autonomie et leur estime de soi. Un outil doux, mais profondément efficace, pour accompagner leur chemin vers le bien-être.
Picasso, 1964
Le jeu est un outil thérapeutique central dans le travail avec les enfants et les adolescents. À travers le jeu, les jeunes peuvent explorer leurs émotions, comprendre leurs préoccupations et résoudre des conflits internes, dans un cadre sécurisé et non menaçant. Le jeu devient ainsi un moyen privilégié de communication, souvent plus naturel que la parole, pour aborder des sujets sensibles.
Le jeu est un outil thérapeutique central dans le travail avec les enfants et les adolescents. À travers le jeu, les jeunes peuvent explorer leurs émotions, comprendre leurs préoccupations et résoudre des conflits internes, dans un cadre sécurisé et non menaçant. Le jeu devient ainsi un moyen privilégié de communication, souvent plus naturel que la parole, pour aborder des sujets sensibles.
Jean Piaget (1951) considère le jeu comme essentiel au développement cognitif et émotionnel de l’enfant. Il permet de structurer les expériences tout en offrant une liberté qui facilite l’expression de soi. Le rapport au jeu est également révélateur : pour certains enfants, il s’agit de gagner et d’affirmer leur contrôle, tandis que pour d’autres, c’est avant tout un moyen de plaisir et d’exploration. La capacité à accepter la défaite ou à expérimenter l’incertitude dans le jeu est un indicateur important du développement émotionnel, de la régulation des frustrations et de la confiance en soi.
D’un point de vue psychanalytique, Melanie Klein (1955) explique que le jeu permet à l’enfant de projeter ses peurs et ses désirs inconscients. Il « rejoue » des situations de vie, parfois difficiles, en les transformant, ce qui aide à les apprivoiser. L’acceptation de la perte dans le jeu devient ainsi un moyen de symboliser et de traiter les expériences de frustration ou de déception.
En thérapie, le jeu offre un cadre sécurisé où l’enfant peut exprimer ce qu’il ne peut pas verbaliser, tout en renforçant son estime de soi et sa résilience émotionnelle.
Donald Winnicott, in «Playing and Reality» (1971). London: Tavistock Publications.
Lorsque cela est approprié, mon chien Tosca peut se joindre à nos séances. Sa présence douce aide à réduire l’anxiété, à apporter du réconfort et à soutenir la régulation émotionnelle. Elle peut aussi apaiser les dynamiques familiales, en amenant chaleur et douceur pour diminuer les tensions et favoriser une communication plus sereine. Sa présence ouvre un espace émotionnel que les mots seuls ne suffisent pas toujours à créer.
N’hésitez pas à me contacter par email ou téléphone pour organiser une première consultation.
© 2025 Clémence de Juglart – Made with ♥ by Bataillon Agency